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One-on-one with Irene Matys

Portrait by Murtaza N. Daud.

Pour la version française, cliquez ici.

Irene Matys and her family came to Canada as refugees in 1976. Only six years old at the time, she remembers feeling amazed by Toronto’s green scenery during the summer — a big change compared to the arid landscape of her home country, Cyprus.

Her family first found refuge in her aunt’s unfinished basement until her parents were able to earn enough to afford their own housing, thanks to various jobs, often in restaurant kitchens. With her parents working long hours, Irene would prepare family meals, remembering what she had learned by her grandmother’s side back in Cyprus. At the time, legumes and vegetables made up the base of their diet, and more expensive items like meat would be kept for special occasions. This is still how she tends to eat today, although now by choice instead of necessity.

With time, Irene came to feel at home in Canada. She grew up, finished school and eventually became a manager at a call centre. After taking a break from work to raise her kids, she decided to follow her heart and pursue her lifelong passion for food.

She enrolled in a culinary program at Liaison College and started her own catering business right after graduation. While she was doing well with her new venture, the young chef still felt restless, longing for her work to feel even more fulfilling.

Speaking about this with her father, he said something that ignited a fire inside her: “My dad said we are very lucky, and it’s time to give back to Canada.”

Having experienced how difficult life can be with limited access to fresh, nutritious food, she felt compelled to find ways to support the people who grow and produce it. She soon began volunteering with Plan B Organic Farms in Hamilton, Ont., where she not only grew vegetables, but awareness of the amazing work that they do.

Instagram became her platform of choice to share her adventures on the farm and the dishes she would create with the fresh ingredients she helped produce. Her natural talent for food styling, as well as her aptitude for showcasing her culinary creations, didn’t go unnoticed. Soon she was offered an opportunity to work for Lady York Fine Foods Magazine.

Then other chefs, restaurants and food brands started reaching out through Instagram. That’s how she ended up styling for the Marilyn Denis Show on CTV, and developing recipes for LCBO’s Food and Drink magazine.

Today, she continues to fuel her passion promoting good food, cooking for the hungry, and helping farmers feed communities.

To get to know Irene a little better, we asked her a few more questions about her inspirations, favourite dishes, spices and what makes her tick!

Check out her answers below:

Do you have a favourite spice?

Cumin.

What makes you “kitchen angry”?

When my kitchen is a mess!

What’s the latest flavour combination you discovered?

Miso and butternut squash.

Can you tell us about your most extravagant purchase?

My Wolf gas stove.

What’s your favourite song when you’re in the kitchen?

“I want to know what love is” by Foreigner.

What’s your favourite comfort food?

Bucatini pasta with grated halloumi cheese.

What’s your most essential kitchen tool?

My chef’s knife!

What’s your favourite kitchen smell?

Caramelizing onions.

If you could change anything in the food industry, what would it be?

Supporting more local farmers and artisans.

What would you recommend to anybody considering a career change and entering the food industry?

Two things:

  • Do some research, understand what you are getting into and be ready to put in a lot of hard work.
  • Passion and more passion should lead everything you do.

What makes a good food stylist and food photographer?

Passion first and foremost.

You should also surround yourself with the very people who inspire you and work hard until you find your niche.

Why is supporting your community so important for you?

I am a true believer in uplifting and supporting each other, it’s what makes us happy and fulfilled! I feel like my growth, both personal and professional, is intertwined with the community around me. The stronger the community around you is, the better you will grow, too. So, go ahead and make it thrive!

What do you admire in other chefs?

Their passion and hard work.

Who is your greatest inspiration?

My dad.

Can you tell us one of your bad habits?

Snacking before dinner!

What are you most proud of?

My three beautiful girls.

What would you want on the menu if it was the end of the world?

The biggest charcuterie board.

What is your favourite piece of advice or inspirational quote?

Plant kindness and gather love.


L’immigration, ça compte

Tête‑à‑tête avec Irene Matys

Irene Matys est venue au Canada avec sa famille en 1976 à titre de réfugiée. Elle n’avait que six ans à l’époque, mais elle se souvient d’avoir été émerveillée par la verdure de Toronto pendant l’été – tout un contraste avec le paysage aride de son pays d’origine, Chypre.

Sa famille a d’abord trouvé refuge dans le sous-sol non aménagé de sa tante jusqu’à ce que ses parents gagnent suffisamment d’argent pour se loger, grâce à divers emplois, souvent dans des cuisines de restaurant. Comme ses parents travaillaient de longues heures, Irene préparait les repas familiaux, se souvenant de ce qu’elle avait appris aux côtés de sa grand-mère à Chypre. À l’époque, les légumineuses et les légumes constituaient la base de leur alimentation, et les aliments plus coûteux, comme la viande, étaient réservés pour les occasions spéciales. D’ailleurs, elle a toujours tendance à manger ainsi aujourd’hui, bien que ce soit maintenant par choix plutôt que par nécessité.

Avec le temps, Irene s’est sentie chez elle au Canada. Elle a grandi, a terminé ses études et est devenue gérante dans un centre d’appels. Après avoir pris congé du travail pour élever ses enfants, elle a décidé d’écouter son cœur et de poursuivre sa passion depuis toujours : la nourriture.

Elle s’est inscrite à un programme culinaire au Liaison College et a lancé sa propre entreprise de traiteur immédiatement après avoir obtenu son diplôme. Même si elle se débrouillait bien dans sa nouvelle entreprise, la jeune chef se sentait toujours agitée, impatiente de se sentir encore plus épanouie par son travail.

Lorsqu’elle a abordé le sujet avec son père, il lui a dit quelque chose qui a animé une flamme à l’intérieur d’elle : « Il m’a dit que nous sommes très chanceux, et que c’est le moment de redonner au Canada ».

Sachant par expérience à quel point la vie est difficile lorsque l’accès aux aliments frais et nutritifs est limité, Irene s’est sentie obligée de trouver des moyens de soutenir les gens qui cultivent et produisent ces aliments. Elle a rapidement commencé à faire du bénévolat pour Plan B Organic Farms, à Hamilton, en Ontario, où elle a non seulement cultivé des légumes, mais aussi pris conscience du travail extraordinaire que font les agriculteurs.

Instagram est devenu sa plateforme de choix pour partager ses aventures à la ferme et les plats qu’elle créait avec les ingrédients frais qu’elle aidait à produire. Son talent naturel pour la présentation des aliments culinaires ainsi que son aptitude à mettre en valeur ses créations culinaires ne sont pas passés inaperçus. Bientôt, on lui a offert la possibilité de travailler pour la revue Lady York Fine Foods.

D’autres chefs cuisiniers, restaurants et marques alimentaires ont ensuite commencé à prendre contact avec elle par l’intermédiaire d’Instagram. C’est ainsi qu’elle a fini par être la styliste culinaire à l’émission Marilyn Denis, diffusée sur CTV, et par élaborer des recettes pour le magazine À bon verre, bonne table, de la LCBO.


Aujourd’hui, elle continue de nourrir sa passion en faisant la promotion de la bonne nourriture, en cuisinant pour ceux qui ont faim et en aidant les agriculteurs à nourrir leurs communautés.

Pour apprendre à mieux connaître Irene, nous lui avons posé quelques questions sur ses inspirations, ses plats et ses épices préférés et ce qui la fait vibrer.

Lisez ses réponses ci-dessous :

Avez-vous une épice préférée?

Le cumin.

Qu’est-ce qui vous met en colère en cuisine?

Lorsque ma cuisine est en désordre!

Quelle est la dernière association de saveurs que vous avez découverte?

Miso et courge musquée.

Pouvez-vous nous parler de votre achat le plus extravagant?

Ma cuisinière à gaz Wolf.

Quelle est votre chanson préférée en cuisine?

« I want to know what love is », de Foreigner.

Quelle est votre nourriture réconfortante préférée?

Des pâtes bucatini garnies de fromage halloumi râpé.

Quel est l’outil de cuisine qui vous est indispensable?

Mon couteau de chef!

Quelle est votre odeur préférée en cuisine?

La caramélisation d’oignons!

Si vous pouviez changer quelque chose dans l’industrie alimentaire, que changeriez‑vous?

Un plus grand appui aux fermiers et aux artisans locaux.

Que recommanderiez-vous aux personnes qui envisagent de changer de carrière et d’entrer dans l’industrie alimentaire?

Deux choses :

  • Faites vos recherches pour bien comprendre dans quoi vous vous embarquez et pour être prêts à travailler fort.
  •  La passion, et encore de la passion, devrait motiver tout ce que vous faites.

Qu’est-ce qui fait un bon styliste et photographe culinaire?

La passion, d’abord et avant tout.

Vous devriez aussi vous entourer de personnes qui vous inspirent et travailler fort jusqu’à ce que vous trouviez votre créneau.

Pourquoi est-il si important pour vous de soutenir votre communauté?

Je crois fermement qu’il faut s’encourager et se soutenir les uns les autres, c’est ce qui nous rend heureux et nous comble. Je crois que mon épanouissement, tant personnel que professionnel, est intimement lié à la communauté qui m’entoure. Plus la communauté autour de vous est forte, mieux vous vous épanouirez. Alors, allez-y et faites prospérer votre communauté!

Qu’admirez-vous chez les autres chefs?

Leur passion et leur travail acharné.

Qui est votre plus grande source d’inspiration?

Mon père.

Pouvez-vous nous parler de l’une de vos mauvaises habitudes?

Grignoter avant le souper!

De quoi êtes-vous la plus fière?

Mes trois filles magnifiques.

Que voudriez-vous au menu si c’était la fin du monde?

La plus grande planche de charcuterie.

Quel est votre conseil préféré ou citation préférée?

Qui sème la gentillesse récolte l’amour.

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